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lyrics

(ITA)

Il cielo è grigio e tu lo sai, che ingoia le speranze
Vuote stanze
Affacendarsi in rimembranze senza neanche più ragione
Neanche una di partire
Nemmeno una di restare
Qualcuno mi faccia la cortesia di dirmi cosa cazzo devo fare
Per quel che vale
Sento l'ansia scottare sulle mie ferite aperte come sale
La mia sofferenza è banale
Cosa son se non un tale qualunque
In una storia della quale tu conosci già il finale, eh già

A cosa è servito essere più sensibili e coscienti
Se non a vedere attorno a sé solo un mucchio di stronzi dementi
A cosa è servito essere più giusti e buoni
Se non tenere in conto gl'altri come una mandria di buffoni
E' un mondo triste
Il mondo dove chiamiamo mondo
Qualche migliaio di chilometri dal Portogallo alla Norvegia agli Urali
Detto cio' non m'importa di scalar il Golgota
Tutt'in fissa con l'emendar il prossimo paion dei cazzo di missionari

Non c'e nessun "dopoguerra”

Gli stolti chiamavano “pace” il semplice allontanarsi del fronte

Gli stolti difendevano la pace sostenendo il braccio armato del denaro

Oltre la prima duna gli scontri proseguivano

Zanne di animali chimerici affondate nelle carni, il Cielo pieno d'acciaio e fumi, intere culture

Estirpate dalla Terra

Gli stolti combattevano i nemici di oggi foraggiando quelli di domani
Gonfiavano il petto, parlavano di “libertà”, “democrazia”, “qui da noi”,
mangiando i frutti di razzie e saccheggi

Spoiler alert
La perdita del senso è una costante
Ed io ho cercato in ogni dove una lanterna
A trent'anni di distanza vedo solo un grande buio
Come quando becchi un vecchio amico e non lo riconosci più

A dirla tutta
Missà che i paranoici sono ben più fiduciosi di quanto io potro’ mai essere
In fin dei conti per credere ch’un complotto sia possibile
Devi ammettere che chi governa sia perlomeno intelligente

Finiremo per morire tutti
Conoscendo poco o niente
E su quel poco che sapremo
Ci saremo anche sbagliati

Difendevano la civiltà da ombre cinesi di dinosauri
Difendevano il pianeta da simulacri di asteroidi
Difendevano l'ombra cinese di una civiltà
Difendevano un simulacro di pianeta



(FR)

Le ciel est gris et tu sais, qu’il avale les espoirs
Des pièces vides
Se donner de la peine à se souvenir sans même plus de raisons
Pas une seule de partir
Même pas une de rester
Que quelqu’un soit si gentil de me dire ce que je dois faire
Pour ce que ça vaut
Je sens l’angoisse brûler sur mes blessures ouvertes comme du sel
Ma souffrance est banale
Qui suis-je sinon untel quelconque
Dans une histoire dont on connaît déjà la fin, eh oui

ça nous a servi à quoi d’être plus sensibles et conscients
Si ce n’est pas pour voir autour de nous juste un tas de connards déments
ça nous a servi à quoi d’être plus justes et bons
Si ce n’est pas pour considérer les autres comme un troupeau de bouffons
C’est un monde triste
Le monde où on appelle « Monde »
Quelques milliers de kilomètres du Portugal à la Norvège à l’Oural
Cela dit je m’en fous de monter sur le Golgotha
Tout le monde à fond pour amender son prochain, on dirait des putain des missionnaires

Il n’y a aucun « après-guerre »

Les sots appelaient « paix » le simple éloignement du front

Les sots défendaient la paix en soutenant le bras armé de l’argent

Derrière la première dune, les affrontements se poursuivaient

Les crocs d’animaux chimériques plongés dans les chairs, le ciel rempli d’acier et de fumée

des cultures entières extirpées de la Terre

Les sots combattaient les ennemis d’aujourd’hui en nourrissant ceux de demain. Ils gonflaient leur torse, parlaient de « liberté », de « démocratie », d’« ici chez nous », en mangeant les fruits des razzias et des pillages

Alerte spoiler
La perte du sens est une constante
Et j’ai cherché une lanterne de partout
Trente ans après je vois juste une profonde obscurité
Comme quand tu rencontre un vieil ami et tu ne le reconnais plus

à vrai dire
Je crois que les paranos sont plus optimistes de ce que je ne pourrais jamais être
En fin de compte pour croire qu’un complot soit possible
Il faut présupposer que qui est au gouvernement soit - du moins - intelligent

On finira tous par mourir
En connaissant très peu ou rien du tout
Et sur le peu qu’on saura
On se sera même trompés

Ils défendaient la "civilisation" des ombres chinoises de dinosaures
Ils défendaient la planète des simulacres d’astéroïdes
Ils défendaient l’ombre chinoise d’une civilisation
Ils défendaient un simulacre de planète

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